Lasse
Je veux pas y aller.
Je me demande comment ça évolue pour toi.
Si tu passes toujours par ici.
Tu me manques beaucoup.
Je veux pas y aller.
Je me demande comment ça évolue pour toi.
Si tu passes toujours par ici.
Tu me manques beaucoup.
Je suis très inquiète. Ecris-moi.
Comment faire ? Qu'est-ce qu'on pourrait faire ? Qu'est-ce qui te rassurerait ? Selon toi, qu'est-ce qui t'aiderait ?
Il faut qu'on trouve quelque chose pour désamorçer tout cela. Je refuse de te perdre, je refuse. J'aimerais tant pouvoir faire quelque chose. Se renseigner sur comment atténuer la jalousie ?
Comment ça se passe avec la nourriture ? Le boulot ?
Essayer de te servir de ta colère pour tes créations, la musique, les projets ? S'en servir positivement ? Trouver ces occupations pour atténuer la souffrance ?
C'est bien si la colère se calme :)
C'est une très bonne chose !
Ca va toujours à peu près ? Qu'est-ce qui t'aiderait pour la nourriture, les TCA ? J'ai toujours peur pour toi, les conséquences des pertes de poids sur la santé, et tes soucis médicaux... y'a-t-il des aliments qui passent mieux que d'autres ? (liquides, soupes, yaourts...) Faire revenir la faim, en mangeant un peu, je ne sais pas trop.
J'essaie de me rappeler, et c'est vrai que c'est si vicieux ces troubles là. J'aimerais avoir des clefs pour dire comment on s'en sort, je me sens triste de ne pas me rappeler. Je sais juste que la pression de A. a dû participer à ma guérison. Et le hasard, l'inconnu.
C'est fou n'empêche comme soucis... hier on comatait devant The Island, les hommes étaient HS de ne rien avaler, et je me faisais la réflexion, l'anorexique vit la même chose mais déborde d'énergie, elle. Vraiment vicieux.
Est-ce que tu réussi à remanger un peu ? Arriverais-tu à te forcer, juste pour une pomme ou un yaourt, pour essayer de "redémarrer le système" ?
Comment est ton moral ?
Et le boulot ?
Comment ça va en général ?
Pour te répondre, on ne parle plus d'elle, c'est un sujet rayé, je suis censée l'avoir digérée, lui aussi, mais elle trotte toujours dans ma tête avec un sourire sadique et son cher piédestal. Elle me fait coucou dans ma tête, elle secoue sa main pour me dire que je peux toujours courir, elle sera en tête de course. Elle sera toujours là, vu qu'elle est de la famille de son meilleur ami. Elle sera toujours là. Et je sais qu'il est fragile vis à vis d'elle. La peur qu'il la recroise et se dise elle est l'essentielle ne me quittera pas, je le crains.
Tout comme j'ai peur qu'il découvre une fille quelque part, mieux que moi. A ses sorties d'airsoft, y'a quelques filles, et je le sais très sociable, j'ai toujours peur d'être remplacée, qu'il appuie sur le bouton de mon siège éjectable.
Je sais aussi que je cogite trop et m'inquiète trop. Mais je regarde nos couples d'amis, stables, équilibrés, et je suis jalouse car je nous sens fragiles. Ils sont tous si heureux ensemble, se marient, font des enfants, et nous, on est dans l'anticonventionnel, on est fragiles, tellement fragiles.
Le manque de romantisme, d'attentions, me fait beaucoup de mal. Je sais que ce n'est pas son truc, je tente de me faire une raison, mais... elle, elle y avait droit. Alors pourquoi pas moi ? "Il m'aime moins, alors". Pfffiou...
J'aimerais tant quelques attentions, du romantisme, j'en ai tellement besoin, je suis dans un manque sans fond. Dans un mois, ça fera trois ans, et je sais qu'on ne fêtera rien. "Ca ne veut rien dire". J'appréhende parce que justement, cette date, il s'en fiche. Je me sens... parfois, je ne me sens pas en couple, je me sens de trop. Je sais que son célibat parfois lui manque, que je pèse, et ça me fait du mal. Je crois que je continue de souffrir en douce. Dans mon coin. J'essaie de mettre toute mon énergie dans cette relation mais en résulte beaucoup de souffrances. J'ai le sentiment que je serais incapable de survivre à une rupture. Parfois j'ai envie de me barrer pour ne plus souffrir. Jamais eu de relation aussi compliquée. Ou je ne me suis jamais autant compliqué la vie.
Bref...
Cette musique dans les oreilles.
On m'a fait découvrir ça y'a peu, j'aime "bien" le clip...
Je poste la vidéo, comme ça, pour finir ce petit post ici.
Nothing More - Jenny (Official Video)
En mode parano.
Parce qu'il est en présence de son meilleur ami, qui demande des infos sur son ex (une de mes amies). J'ai donné quelques détails sans savoir, puis appris que c'était pour son pote, et me suis même dis, merde, c'est malsain pour sa petite-amie et leur fils tout ça. Et je me dis, vu que son ex est la cousine de ce meilleur ami avec qui il est en ce moment, peut-être lui donne-t-il des nouvelles d'elle. Peut-être lui en demande -t- il. Peut-être sont-ils en train d'en parler. Peut-être qu'elle a changé, peut-être qu'il se dit, pourquoi pas. Ca me ronge depuis que l'idée a germé dans ma tête. J'aimerais que cette fille disparaisse. Mais elle ne disparaitra jamais. J'arrive pas à comprendre pourquoi elle restera un amour fou après le mal qu'elle lui a fait. Je me demande pourquoi tout est toujours compliqué comme ça. Et je repense à ce futur mariage, certes pas encore prévu, mais où il la reverra. Envie d'arrêter de manger dès maintenant pour, ce jour-là, tenter d'être plus jolie. Confiante. Hautaine. Je me rappelle une conversation. Sur elle. Si t'étais pas avec moi, tu retournerais avec elle ? "Je suis avec toi. Je serais célibataire, peut-être". Et ça m'avait bouffée pendant des mois. Je m'étais dis, je suis encore au milieu d'eux. Il pourrait, si j'étais pas là.
Je me demande si il lui a demandé de ses nouvelles. S'il pense toujours à elle. S'ils s'écrivent en secret. S'il l'oubliera un jour. Je me sens toujours tel un second choix. Je ne veux plus être un second choix. Je veux exister pour ce que je suis. C'est con, mais en trois ans je ne me sens aimée que depuis peu. Je ne veux pas que ça change. Je voudrais petre essentielle, unique. Etre la femme. Pas une femme. Je me prends la tête toute seule, devant mon écran et dans mes pensées. Je la maudits. Je me rappelle le début. Ca revient comme une baffe, un uppercut. Comment ai-je fait pour tenir ? Pourquoi ne suis-je pas partie ? Cette relation est toute une aventure. Je me rappelle la souffrance chaque jour. L'absence de confiance. Le sentiment d'être sur un siège éjectable. Qu'il suffirait d'un bouton pour que vlan, je sois mise de côté.
Je veux qu'il rentre.
Je me déteste...
Oh, tu peux me donner des nouvelles même mauvaises, je préfère en avoir qu'être dans l'ignorance et l'inquiétude, et ne t'en fais pas, je reste solide malgré tout. Comment ça évolue ?
Pour te répondre, c'est mon psy habituel, mais ça m'a saoulée hier soir. Je me sens un peu "au bord", prête à craquer, même si je ne sais sous quelle forme, j'étais à cran. La journée je tourne, je n'arrive plus à lire, écrire, peindre, me concentrer. Je m'énerve toute seule, je râle, je bouge beaucoup. Cela fait de longues journées non constructives... je ne sais pas pourquoi je suis survoltée et gorgée de haine comme ça. Le soir on regarde des films, enfin, moi je tiens une demie heure, je me lève, je me rassois, me re-lève. Souvent fatiguée le soir (traitement?) je m'endors vite, tôt. Faire le ménage me soulage, puisque je peux bouger, astiquer...
Comment ça évolue de ton côté ?
Pense-tu mettre en place des choses ?
N'hésite pas à écrire ici, c'est fait pour. Et ne t'en fais pas, je préfère tout savoir, j'ai besoin d'avoir de tes nouvelles...
Pensées, Princesse,