Je déteste autant que toi ce putain de téléphone.

Je déteste autant que toi ce putain de téléphone. Encore une prise de tête ce soir à ce sujet... On est sortis hier soir , j'ai craché tout ce que j'avais a dire. On est rentres plus apaisés et j'ai vraiment espère que quelque chose allait changer. Mais ce matin , la rage était la de nouveau. Il a pourtant été plus attentif. Des baisers et des gestes que je n'avais pas jusque la. Mais au moindre soubresaut , la moindre contrariété je me suis refermée comme une huître. Je n'ai plus décroché de sourire et j'ai passé l'après midi le regard dans le vide. J'arrive plus a faire semblant. J’arrive plus a prendre sur moi. J'étouffe j'étouffe de cette colère qui gronde. Je n'ai jamais connu la colère avant. Sauf envers moi. Et c'était plus simple de se faire mal, je pouvais évacuer. Mais la rien. Je me déchaîne. Et je bousille petit a petit les jours que l'on vit. Je n'y comprends rien. Ces accès de violence . C'est pas moi.... Je vomis tous mes repas pour chercher une décharge , quelque Chose de violent qui pourrais m'aider a me désamorcer. Mais ça ne suffit pas. Je lui ai dit que j'étais terrifiée à l'idée de me blesser . Il ne l'acceptera pas et je pense qu'il me quittera. Alors me voilà piégée . Ma belle... Je ne sers a rien. J'ai envie de te serrer dans mes bras , de te consoler mais je vois que tes maux sont les même que moi. Je me sens inutile à ne pouvoir te rassurer. Je ne peux que t'aimer très fort et te demander de ne pas lâcher le bord. J'ai hâté que vous soyiez la en septembre. T'avoir près de moi me rassurera. J'espère que ta soirée aura été un peu plus calme. Je t'embrasse mille fois...