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Correspondances
23 mai 2015

Désolée et démunie

 

J'aimerais pouvoir t'aider, savoir, avoir une idée, ou être là, tout bêtement, pour débriefer... te changer les idées, tenter de te faire sourire, discuter de tout ça ensemble.

Est-ce qu'il y a eu quelque chose à la base de tout ça, ou est-ce venu insidieusement ? Sais-tu le pourquoi cette colère ? Que faudrait-il que fasse Jérôme pour que tu te sentes rassurée, est-ce qu'il existe quelque chose ou la colère et la parano sont désormais devenues permanentes, réflexes ?

 

Je sais que c'est facile, et que tu n'en as probablement pas envie (et je le comprends, y'en a beaucoup qui ne devraient pas exercer tant ils sont des dangers), mais repartir chercher un psy compétent et sérieux est envisageable ou pas du tout ?

Etre seule avec tout ça dans la tête, ça doit pas être évident. Ce n'est pas évident. D'entre tous ceux qui sont incompétents, il en existe qui pourraient convenir, le hic consiste juste à les trouver. Je n'y croyais plus non plus, avant de reprendre mes suivis, au fait qu'il peut exister des psys sérieux, pas de ceux qui te sortent n'importe quoi, réagissent n'importe comment... Peut-être qu'il existe des raisons, que tu ne vois pas, ou qu'il existe des choses à tenter, peut-être qu'un pro saurait lire dans cette colère, cette impatience. Je me sens démunie, derrière mon malheureux écran, et j'aurais tendance à t'encourager à trouver un quelqu'un comme ça, qui sache lire dans tes soucis, et te conseiller. 

Les psychologues ont une bonne approche je trouve, comparé aux psychiatres, le hic reste de régler les séances non remboursées. Je ne sais pas ce que tu en penses, mais j'ai toujours "préféré" l'approche des psychologues, leur façon de voir les choses, de tenter de modifier les comportements...

J'ai le sentiment que tu aurais besoin d'un bon gros mois de pause, après je ne sais définir ce mot, pause, pas forcément pause dans la relation, mais pause de tout, pause pour reprendre des forces, te recentrer sur toi, je sais pas trop. Tu me donnes l'impression d'être au bord, d'être épuisée, et ça m'inquiète beaucoup. (D'ailleurs dis-moi si jamais tu penses que le fait qu'on vienne soit "trop" pour toi dans quelques mois, enfin, si tu préférerais que l'on ne vienne pas, si jamais, je comprendrais, je préfère te le préciser)

Qu'est-ce qui te rendrait heureuse, Princesse ?

Et comment y parvenir ?

Si tu veux, on peut essayer de mettre des plans en place, je peux fouiller dans mes livres, ou sur la toile, trouver des pistes, des choses à penser ou à tenter... agir. Me sentir moins impuissante, aussi.

Tiens-moi au courant. Et n'hésite surtout pas si tu as besoin... je sais, c'est bateau comme phrase, mais c'est sincère, si tu as besoin d'extérioriser ou n'importe quoi.

Je me sens désolée de savoir que ça ne va pas, tu es précieuse, tu es beaucoup, et imaginer toute cette souffrance, ça me bouffe de ne pouvoir rien faire.

Courage, surtout. Il faut qu'on reste positives, toi comme moi, qu'on s'accroche. Il y a une solution, des solutions, des pistes, à trouver. Et n'oublie pas tout le chemin que tu as parcouru. N'oublie pas que tu es capable de beaucoup de choses. Je reste là pour te le rappeler quand tu oublies. Et je persiste à croire en toi.

Identifier cette colère peut-être, pour pouvoir la comprendre et la désamorçer ?

 

*pensées*

 

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